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Gargantua
Les 3 et 4 juin 2000, une gargantuesque fête a été organisée en l'honneur de Gargantua.
Autour de manifestations de tout ordre : défilés costumés, marché médiéval, musiques et chants du Moyen Age, toute la population était en liesse de l'aube à la nuit.
La Bête du Gévaudan
L'Histoire :
En juin 1764, deux enfants étaient dévorés près de Langogne ; en juillet une fille de 14 ans aux « HUBACS, près de St Etienne-de- Lugdarès ». En août une fille de 15 ans été dévorée à Puy-Laurent, puis les attaques contre les personnes, les femmes et les enfants de préférence, continuèrent. On les attribua non plus à des loups - cela était fréquent en ces temps - mais à un animal fantastique, véritable « fléau de l'humanité » la BÊTE DU GÉVAUDAN. Pendant deux ans, 92 victimes furent à déplorer. Les pouvoirs publics s'émurent de la situation, les paysans n'osaient plus, dans la Margeride et les Hauts Plateaux du Gévaudan, aller aux champs, les routes étaient désertes. Le Roi Louis XV lui-même envoya ses meilleurs limiers, et son lieutenant de chasses Antoine de BEAUTERNE. Le 20 septembre 1765, après plus d'un en de battues incessantes, de chasses à courre où tous les gentilshommes de la contrée donnaient le meilleur d'eux-mêmes, Antoine crut avoir tué la Bête. On fit l'autopsie de l'animal; Antoine fut chargé de présenter au Roi sa dépouille qui fut empaillée. Les chirurgiens assurèrent qu'il s'agissait d'un loup carnassier. Sa mâchoire avait une rangée de 40 dents, tandis que les loups n'en possèdent que 26 ; ses côtes étaient disposées de façon que l'animal avait la faculté de se plier de la tête à la queue. Ses yeux étaient si étincelants qu'il n'était guère possible d'en soutenir le regard... En un mot son aspect était celui d'une bête terrible. Antoine de BEAUTERNE reçut 1 000 livres de pension avec la croix de St Louis. Son fils obtint le commandement d'une compagnie de cavalerie. De plus, il se promena de place en place en montrant le monstre, ce qui lui rapporta 2000 000 livres de revenu. Hélas ! Il fallut bien déchanter : à Paulhac, le 10 décembre, un jeune homme était blessé. Le monstre n'était pas mort !!! On continua de plus belle les chasses et battues. On inventa des pièges à loups. On empoisonna des appâts. Des loups furent tués en grand nombre, mais la BÊTE courrait toujours, venant même jusqu'aux abords de MENDE, au PAILHOU, entre RIEUTORT et la CHASTEL. Enfin, le 19 juin 1767, lors d'une battue organisée par le marquis d'Apcher, Jean CHASTEL eut la charge de tuer le terrible animal près de SAUGUES. La joie fut grande : tout le monde voulu voir la BÊTE. Un chirurgien de SAUGUES, « PEGRANIE » fut chargé d'embaumer l'animal mais il se contenta de la fourrer de paille. Quand la dépouille fut à PARIS, elle était dans un tel état de putréfaction qu'il fallut l'enterrer Monsieur DE BUFFON l'examina et reconnut que c'était un gros loup...
La Légende :
La BÊTE DU GÉVAUDAN était pour les uns le produit d'une louve et d'un lévrier. On le disait enragé. Pour d'autres, c'était une hyène échappée d'une ménagerie de la foire de BEAUCAIRE ou encore quelque gros singe, et cela avec d'autant plus de fondement que quand cet animal passe quelque rivière il se redresse sur ses jambes de derrière et gaye comme une personne pourvu qu'il ne soit pas pressé. Ceux qui prétendent l'avoir vu disaient : « cette animal est de la taille d'un jeune veau. Il a les pattes aussi fortes que celles d'un ours, avec six griffes, chacune de la longueur d'un doigt, la gueule extrêmement large, le poitrail très fort, le corps aussi long que celui d'un léopard, la queue grosse, le poil de la tête noirâtre, les yeux de la grosseur de ceux d'un veau et étincelants, les oreilles droites et courtes comme celles d'un loup, le poil du ventre blanchâtre, celui du corps rouge avec une raie noire, large de quatre doigts, depuis le cou jusqu'à la naissance de la queue ». Dans les rapports officiels, il est une « hyène », un « léopard », et toujours un « monstre »... Ceux qui ne l'avaient point rencontré, en firent un animal fantastique : un âne, une bête sauvage qui mangeait plusieurs enfants et femmes ... Cette BÊTE dévorait les chrétiens petits et grands, suçait le sang et mangeait la chair. Des complaintes furent colportées dans le pays de France et hors des frontières : « courage, chasseurs de France, partez pour le Gévaudan. Allez-y en diligence, ne perdez pas un moment. Poursuivre cette BÊTE qui ravage ce pays et votre fortune est faite si vous remportez le prix. En attendant la nouvelle que cet animal soit pris, il nous faut boire bouteille de bon vin, mes chers amis... ».
Le tableau (œuvre de Jan Turek), Sculpture de la Bête (œuvre de Mickaël Moing), le Vitrail (œuvre de Pascal Sonnet).
Pierre Victor Galtier
Pierre Victor GALTIER est né le 15 octobre 1846 au Mazelet (commune de Langogne).
Dès l'âge de 8 ans, il fréquente le Collège de Langogne. Il habite alors chez sa grand-mère maternelle, au N°6, Tour de Ville.
Il poursuit des études brillantes à Mende où il obtient son baccalauréat avec la mention « très bien ».
Reçu premier au concours d'entrée à l'Ecole Vétérinaire de Lyon, il en sortira major, avec le grand prix BOURGELAT,
récompense suprême de cette école.
En 1876, il est nommé chef de clinique d'Anatomie-Pathologie de l'école vétérinaire de Lyon. Il occupera cette chaire
pendant 30 ans.
Dès 1879, Pierre GALTIER publie de nombreux ouvrages sur les maladies contagieuses : charbon, tuberculose
et surtout la rage. Il déclara alors « avoir entrepris des expériences en vue de rechercher un agent capable de neutraliser
le virus rabique après qu'il a été absorbé et de prévenir l'apparition de la maladie… ». Il pense donc déjà au vaccin…
Ces travaux sont assurément à l'origine de la mise au point par Louis PASTEUR et son équipe du vaccin pour l'homme en 1885.
En 1908, l'Institut Royal Carolin de Suède informe Pierre GALTIER qu'il a été proposé pour le prix Nobel de Médecine pour l'ensemble de ses travaux sur la rage.
Pierre GALTIER meurt le 24 avril 1908, quelques semaines avant l'attribution du Prix Nobel.
Mille ans en 1998
Mille ans d'histoire, cela ne pouvait passer inaperçu. Les Langonais ont donc fêté cette date à travers des spectacles mettant en scène les habitants narrant leur histoire. Le premier spectacle de la saga présentait la création de Langogne par le Vicomte Etienne et sa femme Agelmode. Puis suivront l'édification des remparts autour de l'église, la destruction de la cité pendant la guerre de cent ans (avec l'embrasement de l'église) et le passage de Saint Louis qui rentre de croisade. Un spectacle magnifique sur le superbe site de la Place des Moines à côté de l'église. Le deuxième volet de cette saga a amené les spectateurs au Moyen-âge avec la construction de la Halle aux grains, le passage du bandit Mandrin, le rattachement de la ville dans le nouveau département de la Lozère et la venue dans les bois de Mercoire de la bête du Gévaudan, un animal gigantesque qui a dévoré une centaines de personnes. Le spectacle se déroula au Pont-Vieux avec une vue magnifique sur le pont et sur le Langouyrou. Et pour finir Langogne au début du siècle avec les deux guerres , la modernisation de la cité et l'arrivée du chemin fer. Un dernier spectacle se déroulant à la gare de Langogne avec un final en apothéose avec un feu d'artifice gigantesque. Après tant de joie partagée, il fallait recommencer pour fêter l'an 2000. Ni une ni deux voilà les langonais de nouveau à la fête avec un spectacle ciné scénique : "Quand l'eau charriait l'espérance". Un spectacle avec la participation de figurants langonais et des associations langonaises. Un spectacle avec un son en multidiffusion. Un spectacle avec des effets d'artifice saisissants. Un spectacle exceptionnel. L'histoire débutera dans les années 1940, époque où des ingénieurs décident de créer un barrage gigantesque pour pouvoir faire de l'électricité. Ce barrage se construit, l'eau a recouvert une partie du Massif-Central et Langogne se retrouve sous 100 mètres d'eau... Quelques décennies plus tard, les quelques langonais qui sont restés ce sont transformés de chasseur en pêcheur avec une milice qui surveille les abords du Lac. La prêtresse du Lac décide d'organiser une fête pour les 100 ans de la construction du barrage. Elle appelle les "Ancêtres" pour qu'ils les aident à reconstruire une ville. Mais la Milice du Lac veut les en empêcher, s'ensuit une bagarre terrible...
Rajouter photos de l'ancien site.
Les records
LANGOGNE VILLE DE
TRADITION CHARCUTIÈRE !
CHAMPION DU MONDE DE LA PLUS LONGUE SAUCISSE
Le 7 mai 1989
Une association de commerçants, sept bouchers, une armée de bénévoles,
un brin de folie et on était prêt pour l'aventure.
De 6 heures à 12 heures
NOS BOUCHERS ONT POUSSÉ
2 422,50 mètres
de saucisse
 P.GALLON & J.COMBES |
 J.LAGET & B.AURAND |
 C.FABRE |
 M & P.RABASTE |
 A.FAGES |
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1999 -
10 ANS APRÈS ON RECOMMENCE.
Notre record avait été battu.
L'HONNEUR DES BOUCHERS LANGONAIS ÉTAIT EN JEUX.
LE 21 mars 1999 ILS RELÈVENT LE DÉFI.
A 12 heures, 2974 kg de chair étaient transformés en 4km 173m 60cm de saucisse soit
4173.60 mètres ! RECORD BATTU !!
2000 - UN AN APRÈS
les bouchers langonais se sentent pousser des ailes.
(Pourquoi pas le record du monde?)
Qu'à cela ne tienne 4 d'entre eux sont décidés.
Le 9 avril 2000 le record du monde est pulvérisé.
Ce record a pu être réalisé grâce à l'aide d'une centaine de bénévole, qu'ils en soient tous remerciés.
23 Km 161 mètres
de saucisse RECORD DU MONDE PULVÉRISÉ !
Le travail de toute une ville, qui a mis en avant son savoir faire et son amour des bonnes choses.
Goutez la Gargantille de Langogne
Un produit cadeau,
Un produit souvenir,
Un produit gourmandise !
Une idée originale à offrir à vos amis lors de votre passage à Langogne.
C’est un bonbon à base de myrtilles cueillies dans les forêts avoisinantes, sans colorants ni conservateurs. Il a été imaginé pour satisfaire les visiteurs qui cherchent souvent le souvenir à emporter, la friandise à déguster en vacances.
Il a aussi été créé :
Pour parler de Langogne, des légendes qui s’y rattachent.
Pour parler aussi de la qualité de vie, du terroir,
de ses sous-bois gorgés de myrtilles, mûres et framboises, qu’il faut cueillir dans les mousses et les fougères, à la rosée du matin.
Ce délicieux bonbon exclusif, vous donnera envie de revenir dans cette région préservée appelée Margeride car en le dégustant, vos papilles délivreront une saveur douce et légèrement sucrée qui vous rappellera les sentiers sauvages du Gévaudan, les vallées encaissées des bords d’’Allier et l’air pur de la campagne. |
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